4 avril 2020

Quelles mobilités dans les villes de demain ?

Pour imaginer les modes de transport de demain, il est important de comprendre et développer les nouvelles mobilités, ainsi que d’identifier les leviers psychologiques et économiques qui favoriseront le report modal.

Les nouvelles pratiques de mobilité se consolident

  • Le covoiturage, avec un taux de pénétration (part des Français qui y ont eu recours au moins une fois au cours des 12 derniers mois) de 30%, reste la forme de mobilité émergente la plus répandue.
  • La location de véhicules entre particuliers est stable à 5%.
  • Les pratiques du vélo (23%) et du vélo en libre-service (5%) sont stables également.
  • L’autopartage (3%) a vu le nombre de ses utilisateurs multiplié par deux depuis 2014.
  • Le recours aux VTC (10%) a connu une croissance rapide sur cette même période (+ 7 points).

La voiture reste un mode de transport privilégié mais les usages évoluent

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’évolution de la mobilité urbaine ne remet pas en cause l’usage de l’automobile dans les déplacements quotidiens. La dernière étude réalisée par l’ObSoCo en 2016 met en évidence une stagnation de l’essor des transports publics dans les grandes villes européennes. Non seulement le taux d’équipement en véhicules personnels ne recule pas, mais on observe même un rebond de l’usage de l’automobile au quotidien.

Toutefois, on constate un effritement entre la distinction traditionnelle entre l’usage de l’automobile à titre privé et les transports collectifs. Une nouvelle approche de la voiture se développe fondée sur la mobilité individuelle partagée : autopartage, covoiturage, mais aussi transports à la demande et VTC partagés. Une évolution qui fait dire à certains que la voiture sera « le transport collectif de demain. »

Le regard des Français sur les enjeux des transports de demain

Un sondage sur les Français et les transports de demain, publié à l’occasion des Assises de la Mobilité de septembre 2017, montre que :

  • Le temps de parcours (45%) et le prix (34%) sont les deux critères auxquels les Français attachent le plus d’importance pour leurs déplacements quotidiens.
  • Les éléments qui pourraient leur faire renoncer à leur moyen de transport actuel sont « un prix plus attractif » (34%), la « fréquence soutenue des transports » (27%), « leur fiabilité et leur régularité » (27%), ainsi que « le temps de parcours réduit » (25%).
  • En matière d’innovation, ils encouragent fortement le développement de l’intermodalité dans les transports de voyageurs (32%).

Les nouvelles technologies vont révolutionner la mobilité

  • Des véhicules électriques et autonomes moins polluants et plus sûrs. Longtemps concentré sur la voiture électrique, le marché s’oriente désormais vers les véhicules autonomes, qui pourraient peser plus de 500 milliards d’euros à l’horizon 2035. La start-up américaine Zoox planche depuis trois ans sur la création de véhicules électriques complètement autonomes, capables de proposer, dès 2020, un service de taxis partagés. Issus de la prestigieuse université de Stanford, les fondateurs de Drive.al veulent équiper une flotte de véhicules de covoiturage et de livraison avec des systèmes de vision et de contrôle pour les transformer en voitures sans chauffeur, dont la conduite sera plus rapide et plus sûre qu’une conduite humaine.
  • L’intelligence artificielle pour fluidifier le trafic. La société londonienne Vivacity Labs a mis au point une technologie qui permet de modifier le fonctionnement des feux tricolores en fonction de la densité de la circulation afin de la réguler en temps réel.
  • Le big data pour planifier des itinéraires multimodaux intelligents. 80% des trajets possibles dans les grandes métropoles excèdent les capacités de calcul du cerveau humain, d’où l’idée de faire intervenir le big data et les algorithmes. L’application londonienne Citymapper, qui fonctionne dans une trentaine de ville dont Bordeaux et Lyon, propose une planificateur d’itinéraires de transport multimodal, combinant métro, bus, Autolib’, Velib’, taxis…

Notre solution pour préparer l’avenir : marguerite, notre service d’autopartage

Lancé dès 2008 à Nantes, marguerite, notre service d’autopartage en libre-service permet de louer un véhicule à l’heure ou à la journée pour des déplacements de proximité. Accessible aux particuliers comme aux professionnels, il a été conçu pour répondre aux enjeux de mobilité dans les villes de demain. En effet :

  • marguerite contribue à réduire le nombre de voitures en circulation et en stationnement : 70% des adhérents marguerite ont ainsi revendu le véhicule du foyer ; une marguerite qui atteint son plein rendement, ce sont 15 véhicules de moins qui roulent dans le centre-ville de Nantes. C’est pourquoi, notre solution d’autopartage, en plus des embouteillages et des problèmes de stationnement, aide également à réduire la pollution et à améliorer la qualité de vie en ville.
  • marguerite incite à l’intermodalité des transports. Accessible aux titulaires d’une carte Libertan de Nantes Métropole, elle offre une alternative à la possession de la voiture, en complément des modes de déplacements non polluants existants sur l’agglomération nantaise.
  • marguerite donne accès à une utilisation raisonnée et économique de la voiture. Avec ce système, l’utilisateur dispose d’un véhicule qu’il loue uniquement pour la durée de son besoin (assurance, entretien et carburant inclus).
  • marguerite mise sur les nouvelles technologies pour faciliter la vie des utilisateurs. Sans supprimer l’accueil physique en agence, marguerite propose une inscription 100% en ligne via son site internet ou par smartphone. Les utilisateurs peuvent visualiser les véhicules disponibles en temps réel et effectuer leurs réservations 24 h/24, 7 jours/7. Les données remontées par le système permettent d’affecter à chaque station les véhicules nécessaires en fonction des besoins constatés pour un plus grand confort des usagers.

Le saviez-vous ?

  • 30% de nos déplacements ne dépassent pas 3 km.
  • Un véhicule reste stationné 95% de son temps.

Marielle Maure
Responsable Marketing